Thinking about a new job?


Browse our restaurant and catering job offers

· Food Services

Des cabanes à sucre à l'année

Photo: macabanealamaison.com
Photo: macabanealamaison.com

Alors que les salles à manger étaient fermées à cause de la COVID-19, l’Érablière Charbonneau au Mont-Saint-Grégoire, en Montérégie, a créé l’an dernier de nouveaux mets à consommer à l’extérieur. Une poutine de la cabane à sucre est depuis réalisée avec des frites, une sauce maison, du fromage, du bacon, de la saucisse et un œuf cuit dans le sirop d’érable. « C’est facile à faire, on retrouve le goût de la cabane à sucre et ça fonctionne vraiment bien, s’enthousiasme la propriétaire, Mélanie Charbonneau. Tellement qu’on la fait aussi au temps des sucres ! »


Un chili à l’érable s’est aussi ajouté au menu pour offrir une option végétalienne, tout comme un cupcake avec un glaçage au beurre d’érable développé par l’une des serveuses qui avait alors apporté son aide en cuisine pendant la pandémie. Le menu de la cabane à sucre s’est en plus retrouvé dans une formule spéciale Noël. « Tout le monde s’est entraidé l’an passé dans mon équipe, et je leur dois une fière chandelle parce que nombreux sont ceux qui ont élargi leurs horizons et essayé de nouvelles choses pour adapter notre offre », souligne Mélanie Charbonneau. Elle a même investi dans une machine à neige pour offrir de la tire à l’érable à l’année en extérieur.


De son côté, la copropriétaire du Domaine du sucrier à Saint-Boniface, en Mauricie, Manon Shallow, explique avoir concentré ses efforts sur la rénovation des infrastructures et leur agrandissement depuis l’ouverture de sa cabane à sucre en 2015. « Des repas à l’automne, des petits mariages, des mets pour le temps des fêtes : beaucoup de choses peuvent être réalisées ! » Le nombre de places en salle à manger est passé d’environ 50 à 95. La boutique, qui propose entre autres du sirop et du beurre d’érable, a doublé de volume l’an dernier, et un espace d’entreposage et de travail a été créé pour les boîtes-repas qui peuvent être commandées de début février à fin avril.

Des boîtes qui prennent de l’ampleur

« La cabane à sucre n’était jamais sortie de la cabane à sucre. On achète les matières premières et on fait nos mets au complet. Ce n’est pas toutes les personnes qui font ça chez elles, et souvent, quand on aime une cabane à sucre, c’est qu’on aime ses saveurs », considère Manon Shallow, qui a notamment sa propre recette de saucisses.


Lire la suite: HRI Mag

RESTOJOBS BLOGUEUR