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· Workforce

L’embauche silencieuse, connaissez-vous cette tendance de recrutement ?

Photo de charlesdeluvio sur Unsplash
Photo de charlesdeluvio sur Unsplash

On entend beaucoup parler du quiet quitting. Ce concept aussi appelé démission silencieuse consiste pour l’employé à effectuer seulement le travail pour lequel il est engagé. L’employé fait le strict minimum. Plus de temps supplémentaire, plus de tâches extra, plus de formation et plus de plaisir. La grève du zèle est déclarée ! Ce phénomène en a créé un autre, le quiet firing, le congédiement silencieux. Cette fois-ci, c’est le gestionnaire qui, par ses pratiques, pousse l’employé à quitter ses fonctions. Il ne lui donne plus de mission, lui attribue moins de responsabilités, ne lui donne plus de reconnaissance et pratique l’attitude froide et distante.

 

Et le quiet hiring dans tout ça ?

 

Cette méthode de recrutement arrive directement de Silicone Valley. Mais en quoi consiste-t-elle au juste ?

 

Ce moyen utilisé entre autres par Google sert à recruter à l’interne les employés les plus performants sans afficher le poste au préalable. Les salariés qui se dépassent et en font beaucoup plus se démarquent et seront promus en priorité au sein de l’entreprise. C’est une manière de placer le personnel brillant, zélé et ambitieux aux postes les plus stratégiques de l’organisation.

 

Cette façon de fonctionner est efficace et surtout elle diminue grandement les coûts de formations. En positionnant les employés ultras performants aux bons endroits, vous éviterez les erreurs de débutants et les frais reliés à celles-ci.

 

Cette façon de procéder peut être aussi utilisée avec des embauches externes. Un comité examine chaque candidature et lui attribue une note selon des critères spécifiques. Les ressources humaines reçoivent ensuite les dossiers les plus cotés et effectue une série de 3 entretiens. Ce processus d’embauche serait efficace pour diminuer les erreurs de recrutement.

 

Faut-il craindre l’embauche silencieuse ?

 

C’est à se demander si cette technique ne servirait pas de manière détournée à évincer les employés incapables d’atteindre les objectifs les plus élevés. Est-ce une sorte de pression silencieuse ajoutée sur les épaules des équipes ? Cela peut facilement devenir insidieux, n’est-ce pas ?

 

Il est vrai que ce n’est pas tous les profils d’employés qui peuvent atteindre les sommets. C’est aussi vrai que ce n’est pas tous les collaborateurs qui en ont le désir. Et c’est parfait ainsi tant que ceux-ci ne tombent pas dans la démission silencieuse ! Le travail doit rester bien fait et dans les standards de l’entreprise.

 

Mais est-ce que ce phénomène est vraiment si nouveau ? N’a-t-on pas juste créé cette nouvelle expression pour augmenter la productivité des employés ambitieux ?

 

Plusieurs voient cette méthode comme un aboutissement

 

C’est une façon que certaines organisations ont trouvée pour contrebalancer la vague du « slow living ». Les employés en soif d’ambition pourront enfin être reconnus et obtenir les meilleures opportunités au sein de l’entreprise.  

 

En fait, est-ce que le quiet hiring ne serait pas le meilleur des deux mondes ? Est-ce que cette technique ne serait en fait pas l’idéale pour que chaque personnalité puisse s’accomplir pleinement ?

 

 

Alexandra Loiselle-Goulet

Auteure, rédactrice et fondatrice d'un blogue sur la santé mentale,  Alexandra a comme passion principale : l'écriture! Elle adore participer aux festivals, de partager un bon repas dans les restos et surtout de faire des week-ends en famille partout au Québec. Créative, elle déborde d'idées et adore les partager. Bienvenue dans son univers!