Actualités et Conseils


Les nouvelles du milieu de la restauration

· Main-d'oeuvre

Serveuse, cinéaste, publicitaire... Ils sont prêts à travailler dans les champs

Des Québécois répondent à l'appel du gouvernement qui cherche 8500 personnes pour prêter main-forte aux agriculteurs en manque de main-d'oeuvre étrangère.


La COVID-19 leur a fait perdre leur emploi, mais ils ne baissent pas les bras et se retroussent les manches. La rudesse du travail sur une ferme ne leur fait pas peur et ils sont motivés par l'envie de soutenir la production alimentaire locale.


Jérôme Verry, conseiller en publicité


Le Montréalais de 29 ans est arrivé dimanche sur une ferme des Cantons-de-l'Est où il plantera des fraises dès cette semaine. Jérôme Verry n'a pas attendu l'appel du gouvernement pour proposer son aide à des agriculteurs.


« Au lieu de toucher le chômage et ne rien faire sur mon canapé, je vais aider ceux qui en ont besoin », dit le conseiller en publicité, dont l'agence a cessé temporairement ses activités.
Jérôme a été transparent avec son nouvel employeur, si l'activité de son agence reprend, il laissera le champ pour retourner à son emploi, à Montréal.


Jessica Fortin, serveuse et étudiante


L'étudiante en enseignement à l'Université de Sherbrooke a déjà déposé sa candidature au centre d’emploi agricole de sa région. Son travail de serveuse en parallèle de ses études est compromis pour encore un moment et elle ne voulait pas se tourner les pouces.


« J’aime mieux faire quelque chose de mes journées que de juste recevoir l'argent de la prestation canadienne d'urgence”, dit Jessica Fortin.
Le travail physique ne l'effraie pas, elle l'a déjà expérimenté : “Avant de commencer l'université, j'avais été dans l'Ouest canadien travailler dans les vignobles. »



Pour plus d’histoires et pour l’article complet : Radio-Canada