Ouverture et communication : les clés de la diversité culturelle en milieu de travail
Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, les employeurs sont à la
recherche des meilleurs talents, et ce, peu importe la couleur de leur
peau, leur origine ou leur culture. Miser sur la diversité culturelle,
c’est favoriser des expériences, des valeurs et des points de vue
diversifiés. C’est aussi des défis à surmonter. Voici quelques trucs
pour créer un milieu de travail inclusif et positif.
Ouverture : comprendre les différences pour les accepter
L’inconnu fait peur : c’est normal. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à poser des questions ou même à suivre une formation sur la diversité. Comprendre les différences permettra à l’ensemble des membres de l’organisation d’adopter des attitudes et des comportements afin de travailler efficacement dans un contexte interculturel.
Quelques différences culturelles :
Communication : réduire les risques de malentendus
Voici quelques suggestions pour éviter de vous mettre les pieds dans les plats.
Enfin, même si le multiculturalisme au travail présente certaines difficultés, la diversité crée des occasions d’innover et ouvre des portes à un grand nombre de possibilités.
Je termine avec une petite tranche de vie. Au début de l’année scolaire, je parle des allergies alimentaires avec mon fils de 6 ans. Il me dit : « Untel est allergie aux noix, Unetelle a une intolérance au lait. Mon ami ABC, lui, est allergique au cochon et toute sa famille aussi. » Je lui ai donc expliqué que ça serait très surprenant que tous les membres d’une famille soient allergiques au même aliment. Dans ce cas-ci, c’est leur religion qui leur commande de ne pas manger de porc. Sa réponse : « Ah bon! Mais c’est triste un peu, parce que le jambon, c’est vraiment bon. » Et voilà, c’est aussi simple que ça. L’ouverture à la diversité, ça commence jeune.
Pour en apprendre davantage et pousser votre réflexion :
Diversité en milieu de travail : défis et pratiques de gestion, sous la direction de Marie-Thérèse Chica et Tania Saba, HEC Montréal.
La diversité culturelle dans les PME : accès au travail et valorisation des ressources, sous la direction de Altay Manço et Christine Barras, L’Harmattan.
Ouverture : comprendre les différences pour les accepter
L’inconnu fait peur : c’est normal. C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à poser des questions ou même à suivre une formation sur la diversité. Comprendre les différences permettra à l’ensemble des membres de l’organisation d’adopter des attitudes et des comportements afin de travailler efficacement dans un contexte interculturel.
Quelques différences culturelles :
- En Amérique du Nord, nous accordons beaucoup d’importance au temps et à la ponctualité ; les calendriers et agendas électroniques sont au centre de nos vies. Ce n’est pas le cas partout, notamment au Moyen-Orient, en Afrique, en Inde et en Amérique du Sud.
- Ici, les salutations s’accompagnent d’une franche poignée de main alors que dans certains pays asiatiques, on s’incline pour saluer.-
- En Occident, le contact visuel est perçu comme une marque d’honnêteté, alors qu’il est considéré comme un manque de respect par certaines communautés autochtones et dans plusieurs pays du Moyen-Orient.
Communication : réduire les risques de malentendus
Voici quelques suggestions pour éviter de vous mettre les pieds dans les plats.
- Ne jamais présumer. Vous ne connaissez pas tout de la personne qui est devant vous, alors posez-lui des questions au lieu de faire des suppositions erronées.
- Traiter les gens avec respect. C’est la base de toute relation interpersonnelle. Je vous invite à vous poser la question suivante : comment le point de vue de l’autre pourrait-il faire évoluer le vôtre ?
- Manifester de l’empathie. Et si, au lieu de juger quelqu’un, on essayait de se mettre à sa place ?
- Collaborer afin de trouver des terrains d’entente et des points communs.
Enfin, même si le multiculturalisme au travail présente certaines difficultés, la diversité crée des occasions d’innover et ouvre des portes à un grand nombre de possibilités.
Je termine avec une petite tranche de vie. Au début de l’année scolaire, je parle des allergies alimentaires avec mon fils de 6 ans. Il me dit : « Untel est allergie aux noix, Unetelle a une intolérance au lait. Mon ami ABC, lui, est allergique au cochon et toute sa famille aussi. » Je lui ai donc expliqué que ça serait très surprenant que tous les membres d’une famille soient allergiques au même aliment. Dans ce cas-ci, c’est leur religion qui leur commande de ne pas manger de porc. Sa réponse : « Ah bon! Mais c’est triste un peu, parce que le jambon, c’est vraiment bon. » Et voilà, c’est aussi simple que ça. L’ouverture à la diversité, ça commence jeune.
Pour en apprendre davantage et pousser votre réflexion :
Diversité en milieu de travail : défis et pratiques de gestion, sous la direction de Marie-Thérèse Chica et Tania Saba, HEC Montréal.
La diversité culturelle dans les PME : accès au travail et valorisation des ressources, sous la direction de Altay Manço et Christine Barras, L’Harmattan.