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Today’s headline: Quebec bars and restaurants demand to go to full capacity; minister asks for patience

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Travailler dans la restauration : Vrai ou Faux

Ils existent une foule d’idées préconçues sur le travail en restauration. Du partage de pourboire imposé en passant par les conditions de travail difficiles, ces mythes perpétuent la réticence qu’ont plusieurs à se lancer dans une carrière florissante en restauration. Voici donc les 8 mythes les plus fréquents sur l’univers de la restauration.



1. Un employeur peut imposer un partage des pourboires entre ses salariés (par exemple, entre le serveur et le commis débarrasseur).


Réponse : Faux


Ce sont les salariés qui établissent ou non une convention de partage des pourboires et non l’employeur. Une telle convention de partage peut toutefois être gérée par l’employeur.



2. Le propriétaire d’un restaurant peut décider de conserver une partie des pourboires, puisque c’est son entreprise.



Réponse : Faux


Le pourboire appartient en totalité au salarié qui a rendu le service. L’employeur qui perçoit un pourboire doit donc le remettre entièrement au salarié qui a rendu le service. Il ne peut pas non plus décider de le remettre, en tout ou en partie, à d’autres salariés qui ne font pas le service comme le commis débarrasseur (busboy).



3. Après 5 heures consécutives de travail, les salariés du secteur de la restauration ont droit à une période de repas rémunérée de 30 minutes lorsqu’ils doivent rester à leur poste de travail.


Réponse : Vrai


Comme tous les salariés, les personnes qui travaillent dans le secteur de la restauration ont droit à une pause de 30 minutes non rémunérée après 5 heures de travail. Toutefois, s’ils doivent demeurer en fonction, ces 30 minutes doivent être rémunérées.



4. Lorsqu’un vêtement est exigé (par exemple, un pantalon noir), le salarié payé au salaire minimum doit être remboursé pour l’achat de ce vêtement.


Réponse :
Faux


Un salarié payé au salaire minimum n’a pas à payer pour l’achat d’un vêtement particulier exigé par son employeur. Toutefois, le salarié qui possède déjà le vêtement particulier ne pourra en demander le remboursement. L’employeur devra défrayer les coûts de remplacement.



5. Dès qu’un salarié reçoit une part des pourboires (par exemple, un commis débarrasseur), son employeur peut décider de le payer au salaire minimum avec pourboire et non au salaire minimum général.


Réponse :
Faux


Même si un salarié reçoit des pourboires, il n’est pas nécessairement considéré comme un salarié au pourboire selon la loi. Par exemple, si un commis débarrasseur reçoit une part des pourboires établie dans une convention de partage, il doit tout de même être payé au taux général.



6. Dans les établissements de restauration rapide, les salariés reçoivent généralement un pourboire et doivent donc être payés au salaire minimum avec pourboire.


Réponse :
Faux


Les salariés des établissements de restauration rapide ne sont pas considérés comme des salariés au pourboire. Par conséquent, ils doivent être rémunérés au moins au taux général en vigueur, même s’ils perçoivent des pourboires.



7. Les serveurs doivent payer de leur poche lorsqu’un client laisse moins de 8 % de pourboire sur sa facture.


Réponse :
Faux


Le calcul du mécanisme d'attribution se fait sur l'ensemble des ventes d'un serveur pendant une période de paie complète, soit une semaine ou deux. Les clients généreux compenseront pour ceux qui l'ont moins été et le pourboire reçu atteindra au moins 8 % des ventes.



8. Les conditions de travail dans la restauration sont mauvaises.


Réponse :
Faux


La pénurie de main-d’œuvre encourage les employeurs à faire des efforts considérables pour garder leurs employés.Travailler dans l’industrie de la restauration et du tourisme offre également plusieurs avantages : la possibilité d’avoir des horaires flexibles, d’évoluer dans des environnements magnifiques, de rencontrer des gens des quatre coins du globe et de découvrir d’autres cultures. Sans oublier que ce sont des métiers exportables partout dans le monde!

 
Sources : Le Droit, CNT, ITHQ

Gabrielle Breton