Saison «catastrophique» pour les cabanes à sucre

Pierre Faucher a passé la majorité du mois de février à se préparer à accueillir les dizaines de milliers de clients qui viennent chaque année dans sa cabane à sucre située à l’ouest de Montréal pour se gaver de nourriture traditionnelle imbibée de sirop d’érable.
Aujourd’hui, les longues tables de la salle à manger vieille de 200 ans sont vides, la nourriture n’est pas mangée. Si la cabane à sucre compte habituellement sur une centaine d’employés pendant la haute saison, le personnel a été réduit à cinq personnes en raison de la fermeture obligatoire des restaurants et des restrictions provoquées par le confinement pour lutter contre la propagation de la COVID-19.
Si très peu d’entreprises ont été épargnées par la crise, le moment où elle survient est particulièrement cruel pour les centaines de cabanes à sucre commerciales de la province de Québec, qui récoltent la majorité de leurs revenus entre la fin février et le début avril.
« C’est un très dur coup », a admis M. Faucher, qui gère la Sucrerie de la Montagne, à Rigaud, depuis plus de 40 ans. Il estime que son établissement accumule 60 % de son chiffre d’affaires pendant la saison des sucres.
Si très peu d’entreprises ont été épargnées par la crise, le moment où elle survient est particulièrement cruel pour les centaines de cabanes à sucre commerciales de la province de Québec, qui récoltent la majorité de leurs revenus entre la fin février et le début avril.
« C’est un très dur coup », a admis M. Faucher, qui gère la Sucrerie de la Montagne, à Rigaud, depuis plus de 40 ans. Il estime que son établissement accumule 60 % de son chiffre d’affaires pendant la saison des sucres.
« J’ai déjà connu des situations difficiles, mais celle-là gagne le premier prix. »
M. Faucher a indiqué que seule la production du sirop d’érable continuait. Il a reçu quelques demandes de livraison de nourriture, mais rien pour compenser les pertes provoquées par la crise.
M. Faucher a indiqué que seule la production du sirop d’érable continuait. Il a reçu quelques demandes de livraison de nourriture, mais rien pour compenser les pertes provoquées par la crise.
Pour lire la suite : La Presse