Choix de carrière : suivre ses aspirations ou son talent?

Se spécialiser dans la gestion d’équipe quand on possède un don
naturel pour guider les autres et les amener à se dépasser semble
logique pour mener à une carrière facile et réussie.
Pourtant, un tel choix est risqué, selon Érick Beaulieu, conseiller d’orientation. « Notre culture prône la performance, mais si je ne ressens aucune connexion émotive avec mon travail et que la seule récompense est de me faire dire que je suis bon, cela va finir par peser sur ma santé mentale ou physique, explique-t-il. Certains vont tomber dans le présentéisme ou dans l’épuisement professionnel, alors que d’autres vont tolérer cette situation jusqu’à ce qu’ils réalisent leur mal-être, souvent autour de la quarantaine. »
Opter pour un métier qui ne soulève aucun enthousiasme peut également nuire à sa carrière. Soucieuses de la rétention de leur personnel, les entreprises accordent de plus en plus d’importance à l’aspect motivationnel. « On a beau être le meilleur de sa profession, si aucune passion ne transparaît pendant l’entrevue, les chances de décrocher le poste se réduisent », assure Éric Damato, lui aussi conseiller d’orientation. Un avis que partage son confrère : « Suivre sa passion n’est pas un luxe dans un monde du travail de plus en plus exigeant, car la productivité augmente quand on fait ce qu’on aime. »
Ni noir ni blanc
Le choix entre la carrière facile et celle désirée n’est pas toujours aussi radical. Une aspiration à devenir avocat peut naître d’une volonté farouche de défendre la veuve et l’orphelin, alors que cette profession demande surtout un attrait pour l’argumentation et pour la rédaction. « Il faut redéfinir le terme de passion et s’assurer qu’elle n’est pas imaginée, conseille Érick Beaulieu. Nos motivations sont-elles intérieures ou extérieures ? Y a-t-il des preuves dans sa vie pour appuyer l’idée qu’il s’agit bien d’une passion ? »
En savoir plus | journaldemontreal.com
Pourtant, un tel choix est risqué, selon Érick Beaulieu, conseiller d’orientation. « Notre culture prône la performance, mais si je ne ressens aucune connexion émotive avec mon travail et que la seule récompense est de me faire dire que je suis bon, cela va finir par peser sur ma santé mentale ou physique, explique-t-il. Certains vont tomber dans le présentéisme ou dans l’épuisement professionnel, alors que d’autres vont tolérer cette situation jusqu’à ce qu’ils réalisent leur mal-être, souvent autour de la quarantaine. »
Opter pour un métier qui ne soulève aucun enthousiasme peut également nuire à sa carrière. Soucieuses de la rétention de leur personnel, les entreprises accordent de plus en plus d’importance à l’aspect motivationnel. « On a beau être le meilleur de sa profession, si aucune passion ne transparaît pendant l’entrevue, les chances de décrocher le poste se réduisent », assure Éric Damato, lui aussi conseiller d’orientation. Un avis que partage son confrère : « Suivre sa passion n’est pas un luxe dans un monde du travail de plus en plus exigeant, car la productivité augmente quand on fait ce qu’on aime. »
Ni noir ni blanc
Le choix entre la carrière facile et celle désirée n’est pas toujours aussi radical. Une aspiration à devenir avocat peut naître d’une volonté farouche de défendre la veuve et l’orphelin, alors que cette profession demande surtout un attrait pour l’argumentation et pour la rédaction. « Il faut redéfinir le terme de passion et s’assurer qu’elle n’est pas imaginée, conseille Érick Beaulieu. Nos motivations sont-elles intérieures ou extérieures ? Y a-t-il des preuves dans sa vie pour appuyer l’idée qu’il s’agit bien d’une passion ? »
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