Actualités et Conseils


Les nouvelles du milieu de la restauration

· Restauration

La Tanière : Le triple retour du géant

La Tanière, le célèbre établissement de Québec maintes fois primé, est de retour. Enfin presque. Disons aux deux tiers. Karen Therrien et Frédéric Laplante, qui avaient repris l’enseigne en 2002 avant de mettre la clé sous la porte 12 ans plus tard, reviennent avec un triple concept : le bistro L’Orygine et le comptoir sucré Kerrmess ont ouvert leurs portes voici quelques semaines, tandis que la « troisième génération » de La Tanière sera inaugurée cet automne.

Installé à deux pas de la Place Royale, dans le Vieux-Québec, non loin du Légende (qui appartient également au Groupe La Tanière), l’ambitieux projet « répond aux besoins et aux demandes des clients » mais permet également au groupe de « faire preuve de leadership et d’avant-garde sur la scène gastronomique », explique le chef-propriétaire Frédéric Laplante.
 
 


HRImag : Karen Therrien, La Tanière, fermée en 2014, rouvrira en novembre prochain. Pourquoi avoir attendu aussi longtemps ?

Parce qu’on n’avait pas trouvé le local idéal, tout simplement. En septembre dernier, Frédéric se promenait sur la rue St-Pierre, dans le Vieux-Québec, quand il a vu que le bâtiment des Voûtes du Cavour était vacant. On a eu un coup de cœur pour les pierres, pour l’âme, pour l’atmosphère qui y régnait. On a ensuite dû entreprendre différentes démarches : dans ces lieux patrimoniaux, il n’était pas question de faire n’importe quoi.

D’où est venue l’idée d’un triple concept ?

On ne pouvait pas acquérir un seul des trois locaux, ils venaient ensemble. C’est alors qu’on a décidé d’ajouter, à l’offre gastronomique, une offre bistronomique et une offre sucrée.

Pourquoi dès lors avoir décidé de scinder les ouvertures plutôt que d’inaugurer les trois éléments en même temps ?

Il aurait été totalement utopique de vouloir ouvrir les trois à la fois. Aux niveaux technique et matériel, cela aurait été bien trop lourd. Il y avait des travaux urgents et importants à effectuer vu l’âge des bâtiments : des dalles à réparer, une tuyauterie à refaire, … Il aurait été fou de vouloir tout rénover pour le début de l’été. On a donc commencé par Kerrmess et L’Orygine, qui ont ainsi pu accueillir la clientèle touristique. La Tanière visera, elle, un autre public. En plus, avec son ambiance plus intime, son atmosphère tamisée, le fait d’ouvrir en été ou en automne ne changeait pas grand’chose.

En savoir plus | hrimag.com