Une industrie à court de bras

La lettre s’adresse aux ministres économiques du gouvernement Legault.
/ XAVIER GRET ET MARJOLAINE DE SA
Respectivement président-directeur général de l’Association Hôtellerie Québec, et directrice générale de l’Association hôtelière de la région de Québec, et deux autres signataires* /
La pénurie de main-d’œuvre frappe l’ensemble des secteurs économiques québécois. Qu’on le veuille ou non, il manque de bras pour suffire à la tâche. Notre industrie, elle, le subit de plein fouet. C’est pourtant l’une de celles qui emploient le plus de personnes : 1,8 million de travailleurs au Canada, dont près de 350 000 uniquement au Québec, davantage que les secteurs manufacturier ou de la construction.
Les retombées économiques de notre secteur s’évaluent à 15 milliards annuellement, l’équivalent de 2,5 % de notre PIB. En contrepartie, il ressent aussi le plus les impacts de la pénurie de main-d’œuvre.
Nous avons multiplié les partenariats avec l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, les centres de formation professionnelle et les cégeps.
Nous avons augmenté notre promotion active auprès des bassins d’emplois québécois et établi des partenariats avec des organismes tels qu’Autisme sans limites, qui voient à l’intégration dans le marché du travail. Nous sommes actifs à l’international dans la recherche de main-d’œuvre, comme en témoignent nos partenariats avec l’Office franco-québécois pour la jeunesse, nos missions de recrutement à l’étranger ou nos ententes avec les grandes écoles européennes de formation en hôtellerie.
Une fois chaque pierre retournée, nous manquons pourtant encore et toujours de candidatures.
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