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Elle est serveuse à 68 ans pour garder la forme

Les habitués de la Rôtisserie St-Hubert du boulevard Laurier à Québec connaissent bien Louise Trépanier, 68 ans et serveuse.

Toujours souriante, cette femme travaillante dégage la joie de vivre autour d’elle. Pour l’employeur, son attitude positive contribue à l’esprit d’équipe.
Mme Trépanier travaille pour le Groupe Martin depuis 38 ans. Au cours de sa carrière, elle a occupé différentes fonctions. Elle a même été la patronne de l’un des patrons actuels de l’entreprise, Jean Martin, à l’époque où elle dirigeait un restaurant.

«Je les ai connus en culottes courtes!», lance Louise en riant.
Aujourd’hui, Mme Trépanier a ralenti la cadence. Elle travaille une quinzaine d’heures par semaine réparties sur trois jours. Elle a accès à un programme mis en place par l’employeur pour favoriser le maintien à l’emploi des travailleurs plus âgés.

De plus en plus de travailleurs, comme elle, décident de rester sur le marché du travail, par choix ou par obligation.
Selon les plus récentes données sur l’emploi publiées par l’Institut du Québec, le niveau d’activité des 55 ans et plus est passé de 29,3 % en 2007 à 34,2 % en 2017.

Dans le cas de Mme Trépanier, qui a mis des économies de côté en vue de sa retraite, travailler lui permet de se gâter et de rester active.
«J’aime aller au cinéma, je cuisine et je voyage un peu. J’aime profiter des petites choses de la vie que l’on n’a pas le temps de faire quand on travaille à temps plein.»

Travailler avec des jeunes

Mme Trépanier ne ressent pas le choc des générations. Au contraire, elle est bien contente de pouvoir profiter de la présence de jeunes autour d’elle.
«Ils sont contents de me montrer leur savoir. Autant que nous le sommes de montrer le nôtre. Je dis toujours que travailler avec des jeunes, ça nous garde en forme. C’est vrai que c’est dur physiquement, mais je suis chanceuse, car j’ai une bonne santé. À travailler seulement 15 heures par semaine, je n’ai pas le temps de m’essouffler», raconte-t-elle.

Avec un horaire allégé, Louise profite du plus beau des deux mondes. «Je ne travaille jamais les fins de semaine et les congés fériés. J’ai six semaines de vacances payées par année. Quand je n’aurai plus de plaisir à aller travailler, c’est là que je vais arrêter.»

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