5 faits que vous ignorez sur le métier de sommelier
Diplômé du programme Formation internationale en service et sommellerie
de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), Éric
Chevrier est maître d’hôtel et sommelier en chef au Restaurant de l’ITHQ
depuis bientôt 7 ans. Découvrez son univers !
1. Un milieu en constante évolution
Tout comme l’industrie brassicole, la sommellerie est en perpétuelle évolution. De nouveaux millésimes apparaissent chaque année. Les tendances changent sans cesse. Alors qu’on n’en entendait pas parler il y a quelques années, les vins biodynamiques et naturels sont très tendance aujourd’hui. Ce sont des vins qui ont été produits avec le moins de sulfites et produits chimiques possibles.
Ceci dit, un vin sans aucun sulfite, c’est très rare, tout simplement parce que les sulfites servent avant tout à stabiliser le vin et l’aident à vieillir.
2. Un métier qui demande beaucoup de recherche
Vous croyez qu’un sommelier ne fait que boire du vin et conseiller les clients ? Détrompez-vous ! La sommellerie, c’est beaucoup de recherche et de préparation.
Comme je le mentionnais d’entrée de jeu, un sommelier doit toujours rester à l’affût des nouvelles tendances en matière de vin et des vignobles qui se démarquent.
Je collabore étroitement avec différents agents de vins (il y en a 300 au Québec), car 90 % des vins que nous servons proviennent d’importations privées. Les 10 % restants, ce sont des vins que l’on peut se procurer à la SAQ.
Ma collègue Valérie Desautels et moi travaillons de concert avec le chef Jonathan Lapierre-Réhayem afin de créer une carte des vins qui s’harmonisera avec la saison et le menu. Par exemple, d’ici les prochaines semaines, nous commencerons à définir la carte pour le printemps.
3. La fibre pédagogique
Les sommeliers sont généralement de bons pédagogues, puisqu’ils doivent former les serveurs, et dans notre cas, des étudiants, afin qu’ils soient en mesure de bien conseiller les clients et de répondre à leurs questions. Et, oui, une partie de cette formation consiste à faire goûter des vins. Il y a des responsabilités pires que d’autres, n’est-ce pas ?
Environ 60 % de ma tâche se déroule sur le plancher. Alors, je suis toujours là pour apporter du soutien et pour répondre aux questions plus techniques des clients.
4. Pas aussi glamour que dans les films…
J’adore mon métier, mais il n’est pas aussi prestigieux que dans les films. Je ne passe pas mes journées à boire de grands crus. Je ne rencontre pas de personnalités publiques toutes les semaines. Et je ne visite pas la Toscane six mois par année. À ce sujet, ce sont les agents de vins qui voyagent beaucoup et qui partent à la recherche de vignerons qui souhaitent exporter au Québec. Chacun son métier !
5. Tanné de boire du vin ? Jamais.
Ce qui est merveilleux avec le vin, c’est que nos goûts changent et que l’on retombe en amour à chaque bouteille. Alors impossible de s’en lasser ! J’ai toujours adoré le pinot noir, puis j’ai découvert la syrah et le cabernet sauvignon. Et c’est la même chose pour tout le monde : un amateur de vins français pourra découvrir les vins espagnols ou bien les bulles, qui sont très tendance en ce moment.
Enfin, c’est peu connu, mais les sommeliers connaissent aussi beaucoup les spiritueux. Au Restaurant de l’ITHQ, on prône les produits québécois. Notre carte comprend donc plusieurs cocktails à base de gin ou de vodka d’ici.
Une petite suggestion en terminant ?
Ces temps-ci, j’ai un gros coup de cœur pour les vins portugais, qui sont à la fois délicieux et abordables.
1. Un milieu en constante évolution
Tout comme l’industrie brassicole, la sommellerie est en perpétuelle évolution. De nouveaux millésimes apparaissent chaque année. Les tendances changent sans cesse. Alors qu’on n’en entendait pas parler il y a quelques années, les vins biodynamiques et naturels sont très tendance aujourd’hui. Ce sont des vins qui ont été produits avec le moins de sulfites et produits chimiques possibles.
Ceci dit, un vin sans aucun sulfite, c’est très rare, tout simplement parce que les sulfites servent avant tout à stabiliser le vin et l’aident à vieillir.
2. Un métier qui demande beaucoup de recherche
Vous croyez qu’un sommelier ne fait que boire du vin et conseiller les clients ? Détrompez-vous ! La sommellerie, c’est beaucoup de recherche et de préparation.
Comme je le mentionnais d’entrée de jeu, un sommelier doit toujours rester à l’affût des nouvelles tendances en matière de vin et des vignobles qui se démarquent.
Je collabore étroitement avec différents agents de vins (il y en a 300 au Québec), car 90 % des vins que nous servons proviennent d’importations privées. Les 10 % restants, ce sont des vins que l’on peut se procurer à la SAQ.
Ma collègue Valérie Desautels et moi travaillons de concert avec le chef Jonathan Lapierre-Réhayem afin de créer une carte des vins qui s’harmonisera avec la saison et le menu. Par exemple, d’ici les prochaines semaines, nous commencerons à définir la carte pour le printemps.
3. La fibre pédagogique
Les sommeliers sont généralement de bons pédagogues, puisqu’ils doivent former les serveurs, et dans notre cas, des étudiants, afin qu’ils soient en mesure de bien conseiller les clients et de répondre à leurs questions. Et, oui, une partie de cette formation consiste à faire goûter des vins. Il y a des responsabilités pires que d’autres, n’est-ce pas ?
Environ 60 % de ma tâche se déroule sur le plancher. Alors, je suis toujours là pour apporter du soutien et pour répondre aux questions plus techniques des clients.
4. Pas aussi glamour que dans les films…
J’adore mon métier, mais il n’est pas aussi prestigieux que dans les films. Je ne passe pas mes journées à boire de grands crus. Je ne rencontre pas de personnalités publiques toutes les semaines. Et je ne visite pas la Toscane six mois par année. À ce sujet, ce sont les agents de vins qui voyagent beaucoup et qui partent à la recherche de vignerons qui souhaitent exporter au Québec. Chacun son métier !
5. Tanné de boire du vin ? Jamais.
Ce qui est merveilleux avec le vin, c’est que nos goûts changent et que l’on retombe en amour à chaque bouteille. Alors impossible de s’en lasser ! J’ai toujours adoré le pinot noir, puis j’ai découvert la syrah et le cabernet sauvignon. Et c’est la même chose pour tout le monde : un amateur de vins français pourra découvrir les vins espagnols ou bien les bulles, qui sont très tendance en ce moment.
Enfin, c’est peu connu, mais les sommeliers connaissent aussi beaucoup les spiritueux. Au Restaurant de l’ITHQ, on prône les produits québécois. Notre carte comprend donc plusieurs cocktails à base de gin ou de vodka d’ici.
Une petite suggestion en terminant ?
Ces temps-ci, j’ai un gros coup de cœur pour les vins portugais, qui sont à la fois délicieux et abordables.
Myriam Bérubé
Notre blogueuse Hotelleriejobs - Restojobs, Myriam Bérubé, conseillère en communication et rédactrice, collabore avec les chefs d'entreprise afin d'améliorer la circulation de l'information à l'intérieur de leur organisation. Reconnaissance au travail, courriel efficace, réunion mobilisatrice… voilà ses principaux champs d’intérêt. Dans ses temps libres, elle jardine, lit des romans policiers, découvre de nouvelles recettes à tester et, par-dessus tout, passe du temps de qualité avec sa petite tornade de 6 ans.