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Restauration : des entreprises locales plongent dans les commandes en ligne

Photo: Unsplash
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Par Fannie Bussières McNicoll, Radio-Canada.


La fermeture des salles à manger dans plusieurs régions, en raison du resserrement des mesures sanitaires, force de nombreux restaurateurs à se tourner vers la livraison de repas et de plats à emporter, un créneau occupé par des compagnies étrangères qui imposent parfois des frais de service gourmands. Mais des entrepreneurs québécois ont décidé de sauter dans l’arène et de proposer des solutions de rechange plus abordables aux restaurateurs qui traversent une crise sévère.


Déjà, avant la pandémie, la popularité des services de commande en ligne et de livraison était un phénomène en croissance depuis quelques années. Mais la crise sanitaire a soudainement décuplé la demande et les besoins en la matière, comme l'explique René-Pierre Plourde, de l'entreprise UEat.


Aussitôt que le gouvernement a annoncé la fermeture des salles à manger, la seule façon que les restaurants avaient de continuer d’opérer, c’était d'offrir les commandes à emporter, et la livraison, note M. Plourde. Nous, on s’est retourné très rapidement pour sauver cette industrie-là et on a proposé la mise en ligne de notre outil de commande en moins de 24 heures.


Ne vous méprenez pas. Il n'est pas question ici du géant américain Uber Eats, mais bien de UEat, une entreprise québécoise fondée il y a quatre ans qui fournit un service de commande en ligne, et la livraison, grâce à des partenaires, à plusieurs milliers de restaurants dans cinq pays.


Contrairement aux géants de l’industrie comme Uber Eats, DoorDash ou encore Skip The Dishes, UEat n’offre pas de plateforme en ligne qui agrège l’offre de restaurants à proximité. Les services de la compagnie s’intègrent plutôt aux sites web des restaurateurs.


UEat n'est plus le seul joueur québécois à s'être donné comme mission d'aider les restaurateurs à gérer leurs commandes. C’est aussi l’approche de Pizzli, une entreprise émergente de Terrebonne qui est apparue il y a quelques mois seulement.


L’État-Major, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal, est l’un des 50 établissements qui font affaire avec la jeune entreprise. Comme dans plusieurs restaurants, c'est un serveur, ici une serveuse, qui s'improvise livreuse en attendant la réouverture de la salle à manger. Pizzli fait le reste.


« Pizzli est venu juste au bon moment pour nous permettre d’accueillir les commandes, de faire payer le client et de faire l'inventaire de tout ce qu'on vend. Sans eux, on n'aurait pas pu accommoder toutes les demandes qu'on a en ce moment. Ça nous aide à nous organiser et à garder la tête hors de l'eau, » explique Dominic Laflamme, propriétaire de l'État-Major et de trois autres établissements de restauration à Montréal.


Cette manière de faire lui permet aussi de conserver le plein contrôle sur son service à la clientèle, contrôle qu'il perdrait s'il déléguait la livraison à une firme externe. Elle lui permet également d'éviter de payer les très coûteux frais de service.


Lisez le reste de l’article publiée par Radio-Canada ici. 



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