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Les repas de Pâques, un baume pour des restaurateurs et traiteurs de Québec

Au coeur d’une crise sans précédent, des restaurateurs et traiteurs de Québec réussissent à réorganiser leurs opérations en vitesse en faisant affaire avec des producteurs locaux. L’engouement pour les repas pour emporter et les livraisons durant le congé pascal a même permis à certains de servir plus de clients qu’à l’habitude.
 
On est choyé, vraiment. Étant donné la crise du coronavirus, il a fallu user un peu de créativité et se recycler dans la livraison et le pour emporter. On n’aurait pas pu demander une meilleure réponse de notre clientèle, lance le copropriétaire du Groupe La Tanière, Roxan Bourdelais.
 
Après avoir fermé leurs trois restaurants de Québec, La Tanière, L'Orygine et Légende, le 15 mars, en raison de la crise sanitaire, les propriétaires avaient d’abord eu l’idée de vider les frigidaires en assemblant des boîtes repas pour leurs employés qui perdaient leurs emplois.
 
La deuxième semaine, comme il restait encore des trucs dans le frigo, on s’est dit qu’on allait essayer d’élaborer un menu avec ça et le proposer à nos clients, relate le restaurateur. Les 50 boîtes de 3 soupers pour 2 ont trouvé preneurs en seulement quelques heures sur une plateforme web que possédait déjà le groupe pour son comptoir de pâtisseries, Kerrmess.
 
 
Du travail pour les producteurs et les cuisiniers
 
Résultat, ce sont des centaines de boîtes par semaine que cuisinent maintenant les équipes du groupe La Tanière. Comme les restaurants avaient comme tradition de servir des brunchs de Pâques, des brunchs pour emporter ont été ajoutés à l’offre, en fin de semaine. Le succès a été tel que les brunchs demeureront sur le menu, au moins pour la fin de semaine prochaine.
 
Si on fait le calcul, on a vendu 2800 repas en fin de semaine. C’est même plus de repas que ce qu’on aurait servi en restaurant, explique Roxan Bourdelais, qui a recommencé à s’approvisionner auprès de ses fournisseurs.
 
 
Sans compter la vingtaine d’employés que le groupe a pu réengager. On utilise les cuisines de tous nos restaurants, comme ça on distancie les gens sur le plus de surfaces de travail possible. Tout le monde passe par un protocole d’hygiène et de salubrité. Il y a désinfection des lieux plusieurs fois pendant la journée, relate le copropriétaire, conscient que la plupart des restaurateurs n’ont pas cette chance de maintenir des opérations rentables.
 
 
Pour l'article complet : Radio-Canada