Actualités et Conseils


Les nouvelles du milieu de la restauration

· Restauration

Restaurant Tanière3: tous les sens en éveil

Image issue de l'article original
Image issue de l'article original
Raphaelle Plante
Le Soleil
 
Le 20 mars dernier, un restaurant mythique rouvrait ses portes dans la capitale. La troisième mouture de La Tanière n’a rien perdu de sa superbe, bien au contraire! Une aura de mystère enveloppe les voûtes de demeures centenaires de la place Royale, où une expérience hors du commun attend les convives. Le Soleil raconte en mots et en images une soirée d’exception, où tous les sens sont en éveil.
 
Arrivée au 7, rue Don-de-Dieu, derrière la place Royale. À côté de la porte, une plaque où il est inscrit Tanière3 — on est bien au bon endroit — et un clavier, où on doit entrer le code à cinq chiffres reçu par courriel 48 heures plus tôt.
 
En entrant, personne. On pénètre dans une sombre forêt de conifères, accueillies par le chant des oiseaux. Au premier tournant, Roxan Bourdelais, le directeur de salle, nous salue chaleureusement — l’auteure de ces lignes et la photographe qui l’accompagne.
 
Il nous conduit vers la première voûte, où nous attendent cocktails et bouchées, et veillera tout au long de la soirée à ce que nous soyons traitées aux petits oignons. Une musique jazz résonne dans la pièce, alors que nous observons du coin de l’œil Nicolas, au bar, qui concocte des mélanges originaux à partir de schrub et sirops maison. Dans les assiettes, on explore les berges du Kamouraska puis les forêts du Lac-Saint-Jean : homard, œufs de saumon et crème fraîche, doré confit, cœur de canard, langue de bison… des mises en bouche qui nous font saliver pour la suite.
 
Avant de poursuivre dans la voûte salle à manger, un petit arrêt au comptoir-chef, où le chef François-Emmanuel Nicol nous fait découvrir le Wasabi sauvage du Lac-Saint-Jean. Il montre une petite fiole contenant un liquide très concentré : «J’en ai pris une goutte pour l’essayer, j’ai arrêté de respirer!» raconte-t-il, précisant qu’une infime quantité est nécessaire pour parfumer un plat, comme ce cerf «façon gravlax» saupoudré d’une «neige» au wasabi qu’il nous sert au même moment.
En pénétrant dans la vaste salle à manger, où une grande banquette orangée dynamise le décor, nous constatons qu’une clé nous attend chacune à notre place. À nous de trouver à quoi elle peut bien servir… Nous découvrons un menu, scellé avec le sceau de Tanière3, qu’on décidera de ne pas ouvrir avant la fin de la soirée.
 
Dans cette pièce, une musique très douce crée une atmosphère apaisante, tout comme la voix du sommelier Jonathan, qui nous fera déguster bulles du Vignoble Sainte-Pétronille à l’île d’Orléans, chardonnay de Bourgogne — sa région coup de cœur —, pinot noir du vignoble Sperling dans la Vallée de l’Okanagan — notre favori —, sauternes et autres délicieux nectars, entrecoupés de cocktails sans alcool.
 
Lire la suite